La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !
Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Victor HUGO (1802-1885)
Ла Флер Pauvre disait Au Papillon Селеста:
- Не fuis па !
Войс Comme NOS destins sont разного . Je Reste ,
Ту Тьен VAS !
Pourtant поиз поиз aimons , НОО vivons без ле Hommes
Эт поясница d' Eux ,
Et поиз поиз ressemblons , др L' на ДИТ Que Nous sommes
Fleurs Tous Deux !
Маис , HELAS ! l'Air t'emporte др ла Terre m'enchaîne .
Сортировать жестоко!
Je voudrais embaumer тонн Том де Пн haleine
Dans Le Ciel !
Маис не , ту VAS Trop поясница ! - Parmi де Fleurs без Номбр
Vous fuyez ,
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Ту fuis , Puis ту Reviens ; Puis Ту Тьен VAS бис
Luire Ailleurs .
Aussi меня trouves -ту Toujours меню Chaque Aurore
Toute ан pleurs !
О! залить Que Нотр Amour coule дез Jours fidèles ,
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Prends Comme Moi Расин , НУ - Донн Мой де Ailes
Comme à TOI !
Виктор Гюго (1802-1885)